Analyse d’eau – mesurer les pesticides dans son étang, rivière, puits…

Lorsqu’on utilise une eau de surface pour arroser le jardin, il faut se poser la question de sa qualité. Autant il est facile d’analyser les nitrates, le chlore, ou le calcaire, autant l’analyse des pesticides ou hydrocarbures est difficile d’accès pour les particulier. Mais… j’ai trouvé ! Continuer la lecture de Analyse d’eau – mesurer les pesticides dans son étang, rivière, puits…

Arrosage du jardin et vacances

Comment arroser le potager pendant les vacances ? plusieurs solutions existent :

Raccorder des tuyaux goutte-à-goutte à un récupérateur d’eau de pluie. Prévoir un filtre pour ne pas boucher les fins orifices des goutteurs. Certains produits, comme les petites « centrales » de Gardena1, possèdent ce filtre.

Installer un tuyau micro-poreux, branché sur le robinet d’eau extérieur, avec un programmateur. Le réseau d’eau domestique possède une pression suffisante pour faire suinter les micro-pores, mais un récupérateur d’eau de pluie risque de ne pas fournir assez de pression.

Il existe aussi des bouchons coniques micro-poreux2, sur lesquels on fixe une bouteille d’eau, mais ils posent beaucoup de problèmes.

Enfin, il y a une technique prometteuse, celle des ollas, qui sont des cruches de terre cuite qu’on enterre, et qu’on remplit d’eau.
buncholla ollabed-3
L’argile poreuse laisse s’échapper l’eau lentement, au fur et à mesure que les plantes assèchent la terre. Ce qui permet de distribuer ce dont elles ont besoin. C’est une technique utilisée depuis des millénaires dans certains pays, et décrite comme une des meilleures par des « permaculteurs » de renom. Malheureusement, on n’en trouve pas en France.
Mais il y’aurait moyen de les remplacer par un simple pot de terre cuite, bouché en bas par un bouchon de liège (bouchon à porto, lorsque le trou est petit), et recouvert d’une assiette.

Dans tous les cas, biner et pailler le sol, pour limiter l’évaporation.

Durant votre présence, arrosez le soir, ou à défaut le matin, pour que les plantes profitent au mieux de l’eau.

Notes :
1 Je ne suis pas fan des produits Gardena (et ses clones), car c’est le règne du tout plastoc. Combien de fois ai-je pu voir des raccords de tuyau d’arrosage fendus, brisés, après les outrages des UV et/ou du gel…
Cela dit, pour le matériel d’arrosage en grande surface il est difficile d’y échapper, car on ne trouve pratiquement que ce type de produits, et très peu en métal.

2 Que penser des bouchons coniques micro-poreux (type AquaSolo) sur lesquels on fixe une bouteille d’eau ? D’abord, c’est une solution qui ne peut être valable que pour quelques pots isolés, car elle devient vite très onéreuse. Ensuite, le débit n’est pas contrôlable, et pas forcément identique à celui annoncé. Si la bouteille se vide trop vite, les carottes sont cuites ! Et pour finir, je n’ai peut être pas eu de chance, mais sur le pack de 4 cônes que j’ai achetés, 3 étaient brisés au niveau de la base en plastique. Ah, le plastoc…

Si vous avez une expérience de ces dispositifs d’arrosage, partagez-la en laissant un commentaire ci-dessous.

Les fruitiers qui se plaisent en pot

En plus des fleurs et des arbustes, de nombreuses autres plantes se plairont dans un pot sur votre balcon ou terrasse : c’est le cas des arbustes à petits fruits, et des fruitiers nains adaptés à la culture en pot ou en bac.

Petits fruits en pot

Plusieurs arbustes fruitiers se prêtent bien à la culture en pot. C’est le cas du :

  • Cassissier
  • Groseillier et groseillier à maquereau
  • Fraisier
  • Framboisier

Cassissier-en-pot framboisier-en-pot Groseillier-en-pot fraisier-en-pot

Vigne en pot

La vigne peut se cultiver en pot, il faut la tailler pour ne pas la laisser trop se développer, et ainsi limiter ses besoins en eau. Hiverner en cas d’hiver très rude.

vigne-en-pot

Fruitiers nains en pot

De plus en plus, les fruitiers destinés à la plantation en pot sont greffés sur des porte-greffes vigoureux. C’est la variété greffée qui est choisie pour son développement limité. Ainsi on dispose d’un vrai système racinaire, contrairement aux mini-fruitiers plus anciens qui disposaient d’un porte-greffe nanifiant, et donc d’un enracinement superficiel nécessitant encore plus d’arrosage.

Pommier colonnaire

variétés : Amboise, Vilandry, Ballerina Bollero, Ballerina Valse

Prévoir un bac d’au moins 50 cm.

pommier-ballerina-valse
Ballerina Valse
Villandry
Villandry

Pommier nain

variétés : ‘Garden Sun Red’, ‘Red Spur Delicious’

Red Spur Delicous
Red Spur Delicious
Garden Sun Red
Garden Sun Red

Figuier

Choisir une variété à petit développement.

A hiverner (un endroit frais et pas très lumineux comme un garage peut suffire)

figuier

Abricotier nain

variété : ‘Garden Aprigold’

Garden Aprigold
Garden Aprigold

Nectariniers nains

variétés : ‘Snow Baby’, ‘Rubis’, ‘Nectarella’

Rubis
Rubis
Nectarella
Nectarella
Snow Baby
Snow Baby

Brugnon nain

variété : ‘Garden Beauty’

Pêchers nains

variétés :  ‘Bonanza’, ‘Amber’,  ‘Diamond’, ‘Crimson Bonfire

Diamond
Diamond
Amber
Amber
Bonanza
Bonanza
Crimson Bonfire
Crimson Bonfire

Cerisiers nains

variétés :  ‘Garden Bing’, ‘Scharö’, ‘Compact Stella’

Garden Bing
Garden Bing
Compact Stella
Compact Stella

Prunier nain

variété : Goldust’

Goldust
Goldust

Poiriers nains

variétés :  ‘Williams’,  ‘Garden Gem’,  ‘Garden Pearl’

Williams
Williams
Garden Gem
Garden Gem
Garden Pearl
Garden Pearl

Avantages et inconvénients des arbres fruitiers nains

Avantages Inconvénients

Fruits de taille normale

Sur un fruitier nain, la taille du fruit est identique à celle d’un fruitier de grand développement.

Sol idéal

La plantation en pot ou en bac, en plus de permettre de cultiver des arbres fruitiers dans un espace réduit, permet de s’affranchir d’un sol éventuellement difficile où certains fruitiers n’auraient pas poussé.

Nécessite peu de taille

Bien que le porte-greffe puisse être vigoureux, la variété greffée est choisie pour son développement limité. Ainsi il y a peu besoin de tailler le fruitier nain.

Auto-fertile

La plupart des arbres fruitiers nains sont auto-fertiles, une seule variété suffit donc pour la fructification. Mais une deuxième variété pollinisatrice peut permettre d’augmenter la production de fruits.

Arrosage

Comme toute culture en pot, il faut bien sûr veiller à l’arrosage.

Fertilisation

Le volume de terre réduit impose de fertiliser régulièrement, et de remplacer la terre du surface.

Production limitée

Les fruitiers nains permettent de goûter aux plaisirs du verger, mais la quantité récoltée par pied ne permet évidemment pas d’assurer la production fruitière pour la famille.

Conseils de culture pour les fruitiers en pot

En général, les fruitiers en pot nécessitent un pot d’au moins 40 cm à l’installation. Idéalement, on procède à des rempotages tous les 2 ans, dans un pot légèrement plus grand.  A défaut, changer la terre en surface sur les 1ers cm. Dans tous les cas, fertiliser régulièrement car la terre s’appauvrit rapidement.

Quelle variété de pomme de terre pour quel plat

Pommes de terreChaque variété de pomme de terre a sa spécialité en fonction de sa consistance : pour la purée, les frites, la soupe ce seront les variétés plutôt farineuses. Pour la salade ou sautées à la poêle, les pommes de terre à chair ferme seront idéales.

Voici un résumé des meilleures variétés en fonction du plat à cuisiner :

Frites, purée, ou au four avec peau

  • Sarpo Mira (totalement résistante au mildiou)
  • Monalisa
  • Manon
  • Bintje (sensible au mildiou)
  • Charlotte également possible, bien que classée dans les « fermes »

Salade (cuites à l’eau ou vapeur), ou rissolées

  • Ratte
  • Charlotte
  • Belle de Fontenay
  • Amandine
  • Anabelle

Les pommes de terre sont à planter au jardin à partir de fin mars en région douce, ailleurs vers mi avril ou à la floraison des lilas.

Analyse de terre – mesurer la pollution de son sol

Comment savoir si votre terrain est propre à la culture des légumes ou des fruits ? Si le sol du futur potager ne contient pas de polluants qui pourraient se retrouver dans les récoltes ?

C’est ce que j’ai voulu savoir lors de la création d’un potager et d’un verger en ville. Il est facile d’analyser les éléments nutritifs et le pH, mais pour les polluants, les choses se compliquent.
Après avoir écumé le net, j’ai contacté une dizaine de laboratoires susceptibles de fournir une analyse aux particuliers. Deux m’ont répondu positivement :

J’ai envoyé un échantillon à SADEF, qui me semblait relativement abordable au niveau prix. L’analyse comportait :

  • le « menu » (eh oui, comme au resto!) « 7 éléments métalliques trace » :
    Cuivre, Zinc, Nickel, Chrome, Plomb, Cadmium, Mercure
  • les hydrocarbures
  • l’arsenic et le sélénium, que j’ai ajoutés en option

Et surprise-surprise, voici le résultat :

rapport-sadef-small

Le plomb explose le score !
La norme maxi est dépassée de 3 fois.

Donc, un potager / verger ne serait pas raisonnable dans ces conditions. Un apport massif de bonne terre végétale serait nécessaire. Après avoir isolé le terrain existant, d’une manière qui reste à déterminer…

Voilà, le coût n’est pas négligeable (autour de 250 €), mais j’ai évité d’intoxiquer la famille. Je vous invite donc à analyser la pollution de votre sol si vous consommez une partie importante de vos légumes ou fruits.

Edit : Pour répondre à Thomas, voici les limites par éléments (analyse sur un autre terrain, en 2014, dans la campagne du Perche) :

Les purins et préparations de plantes : ortie, consoude, prêle…

Les préparations à base de plantes sont une manne pour le jardinier : très faciles à réaliser, gratuites, elles permettent d’assurer une excellente fertilisation des plantes, comme le purin d’ortie et le purin de consoude. Ces purins sont riches en azote, en potasse, et oligo-éléments.

Tous les purins ou macérations de plantes, grâce aux polyphénols libérés lors de leur décomposition, ont également une action fongicide. Ils aident en effet les cultures à mieux se défendre contre les attaques de champignons, en stoppant leur progression. En outre, la prêle apporte une action anti-fongique supplémentaire : elle renforce les tissus des végétaux grâce à la silice qu’elle contient. L’ail est également bénéfique dans cette lutte contre les champignons.

Enfin, les préparations de plantes (purins, macérations, ou décoctions) ont un effet insectifuge modéré : les purins, par le simple fait de dégager une odeur très forte, repoussent les insectes. De plus, l’infusion de tanaisie et la décoction d’absinthe possèdent des propriétés particulièrement répulsives contre les insectes indésirables.

Préparation des purins de plantes

Des indications spécifiques sont donnés dans les pages sur les purins d’ortie et de consoude, mais un certain nombre de règles sont valables pour toutes les préparations :

  • Toujours utiliser un récipient non métallique pour ne pas interférer dans le processus de fermentation. Le récipient peut être en terre cuite, en verre, en bois, ou en plastique.
  • Afin de limiter le mélange des déchets au purin, et donc la filtration en fin de processus, on peut placer les feuilles dans un filet, type filet à pommes de terre.
  • Utiliser de l’eau de pluie, car le chlore présent dans l’eau du robinet peut neutraliser certains principes bénéfiques des plantes.
  • Couvrir le récipient, mais non hermétiquement. Cela sert juste à limiter les mauvaises odeurs, l’échange avec l’air doit pouvoir se faire.
  • Remuer de temps en temps, idéalement tous les jours, pour oxygéner.
  • Une fois le purin prêt (au bout de quelques semaines), le filtrer pour pouvoir le conserver plus longtemps. Filtrer encore plus soigneusement pour l’utiliser en pulvérisation.

Modalités d’emploi du purin végétal

La plupart des purins et préparations nécessitent d’être dilués avant l’emploi. Par exemple, le purin d’ortie doit être dilué à 1 volume de purin pour 10 volumes d’eau environ.

On se gardera d’utiliser ses préparation juste avant la récolte des légumes ou des fruits. Un délai d’une ou deux semaines après la dernière application est raisonnable.

Préparations anti-fongiques

Pour aider une plante attaquée par un champignon, les préparations les plus efficaces sont :

  • La prêle, en décoction.
    Faire bouillir 100 g. de plante dans 1 l. d’eau, puis laisser infuser 24h. Diluer ensuite environ 10 fois.
  • L’ail, en décoction.
    Faire bouillir 100 g. de plante dans 1 l. d’eau. Puis diluer 10 fois.

Préparations insectifuges

Afin d’éloigner les indésirables sur une plante (ne les tue pas, les fait seulement fuir) :

  • L’absinthe
    En décoction.
    En purin dilué 10 fois, contre les limaces.
  • La tanaisie
    En infusion ou en purin.
  • L’armoise
    En macération (purin jeune).

Le purin d’ortie

Le purin d’ortie est un excellent fertilisant pour le jardin. C’est de tous les purins végétaux le plus riche en azote. Il contient également de nombreux oligo-éléments.
Dans une moindre mesure, il peut être employé comme répulsif à insectes.

Fabrication du purin d’ortie

  • Couper des feuilles d’ortie, au printemps ou en été, dépourvues de graines. Bien sûr il est préférable de mettre des gants.
  • Les hacher grossièrement
  • Remplir un récipient jusqu’à la moitié avec les feuilles, et couvrir d’eau. Comme pour tous les purins, utiliser un récipient non métallique, et de préférence de l’eau de pluie.
  • Remuer de temps en temps, si possible tous les jours
  • En fonction de la température, le purin d’ortie est prêt au bout de 2 à 3 semaines
    Ça sent très mauvais, mais heureusement les fruits et légumes n’en garderont pas le goût !
  • Si vous souhaitez le conserver ou l’utiliser en pulvérisation, filtrer à l’aide d’un grand chinois. Mettre les déchets au compost.

Conservation du purin d’ortie

Si vous avez pris soin de le filtrer, le purin d’ortie pourra se conserver au frais, à l’abri de la lumière et de l’air (une bouteille est toute indiquée) pendant plusieurs mois. Les autres purins se conservent par contre moins longtemps.

Utilisations du purin d’ortie

Engrais

Après dilution à 1 pour 10 du purin avec de l’eau, vous pourrez le verser au pied des plantes. De préférence après un arrosage, pour ne pas brûler les racines. Légumes, ou plantes d’ornement gourmandes, toutes les cultures y trouveront leur compte. Les choux et tomates vous en seront particulièrement reconnaissants. En revanche, les haricots, pois, oignons, et l’ail n’en n’ont pas besoin.

Il est également possible d’employer le purin d’ortie en engrais foliaire, en le pulvérisant. Il faut alors très bien le filtrer, pour de pas boucher la buse du pulvérisateur.

Activateur de compost

Pour activer votre compost, c’est à dire accélérer le processus de décomposition des matières organique, vous pouvez verser du purin d’ortie. L’idéal est de le faire au moment du retournement du tas de compost, en arrosant avec le purin chaque couche que l’on remet dans le bac à compost.

Les restes issus de la filtration du purin d’ortie sont également tout indiqués pour le compost.

On pourra mélanger le purin d’ortie au purin de consoude, plus riche en potasse, afin de conjuguer le meilleur des deux plantes. Les feuilles peuvent même être mélangées dès la fabrication du purin.

Le purin de consoude

Le purin de consoude est un excellent fertilisant, riche en potasse et oligo-éléments, qui complétera très bien le purin d’ortie, qui lui est plus riche en azote. La fructification des plantes s’en trouvera améliorée. Le purin de consoude renforce également les défenses des plantes contre les parasites.

Comment faire le purin de consoude

  • Coupez des feuilles de consoude (pas de panique, elle repousseront), et hachez les grossièrement
  • Mettez les dans un récipient (non métallique), et recouvrez largement d’eau de pluie. Recouvrez légèrement pour les odeurs, mais pas hermétiquement.
  • Laissez macérer entre 2 et 4 semaines, selon la température ambiante. Idéalement, vous pouvez remuer de temps en temps.
  • Ça pue. Eh oui ! et c’est même bon signe
  • Diluer 10 fois avec de l’eau, et arrosez vos plantes avec.

Voir également les indications communes à tous les purins.

Conservation du purin de consoude

Le purin se conservera environ 3 semaines, et plus encore s’il est filtré.

Utilisation du purin de consoude

On peut l’utiliser :

  • Comme fertilisant.
    Sa richesse en potassium le rend idéal pour favoriser la floraison et la fructification.
    Très bien sur les tomates, fraisiers, artichauts, fruits rouges.

    • par arrosage
    • par pulvérisation sur les feuilles des plantes (dans ce cas, diluez-le plus)
  • Comme activateur de compost

Planter sous les arbres, à l’ombre et en sol sec

Seulement certains arbres supportent bien la présence de nombreuses plantes à leur pied. De même, seules certaines plantes peuvent s’épanouir dans ce milieu particulier situé juste sous un arbre. En effet, elles vont se trouver à l’ombre, dans un sol sec car pompé par l’arbre, et en compétition avec des racines musclées !

Voici les meilleures associations pour planter sous un arbre :

Les arbres qui tolèrent bien les plantes à leur pied

  • Malus (Pommier), toutes les espèces
  • Ginko biloba (Arbre aux quarante écus)
  • Crataegus (Aubépine), toutes les espèces
  • Gleditsia triacanthos (Févier d’Amérique)
  • Populus (Peuplier), toutes les espèces
  • Acer campestre, platanoides, saccharinum (Érable champêtre, plane, argenté)
  • Quercus rubra (Chêne rouge d’Amérique)
  • Salix (Saule), toutes les espèces
  • Tilia (Tilleul)
  • Ulmus (Orme)

Que planter sous les fruitiers ?

Pour les fruitiers autres que le pommier, il vaut mieux mettre un paillage, ou une prairie fleurie.

Du gazon peut être semé sous un fruitier, mais il faut tenir compte du fait qu’il va prélever une partie de l’eau parfois nécessaire au fruitier. Eviter le ray grass anglais qui est le plus gourmand.

Un engrais vert comme le trèfle blanc nain peut donner de bons résultats. Il étouffe les adventices, et en ne  consomme pas trop d’azote. Il prélève toutefois une partie de l’eau.
Les engrais verts semés en fin d’été présentent, eux, l’avantage de ne pas entrer en concurrence avec les besoins en eau des fruitiers, durant la haute saison. On peut en effet les faucher au printemps, puis les composter en surface.

Si vous tenez à planter sous un fruitier, vous pouvez mettre des bulbes, un couvre-sol adapté comme l’Anemone canadensis, ou encore des oeillets d’Inde.
Des fraises des bois sont aussi à envisager.

Les plantes qui peuvent pousser sous les arbres
(ou à l’ombre sèche)

Arbustes

Persistants :

  • Buxus sempervirens (Buis)
    se prête bien à la taille formelle
  • Lonicera pileata
    port compact, se prête bien à la taille formelle
  • Taxus baccata (If)
    se prête bien à la taille formelle
  • Ilex aquifolium (Houx)
  • Daphne laureola (Laurier des bois)
  • Gaultheria shallon
  • Ruscus aculeatus (Fragon)

Caduques :

  • Calycanthus floridus (Arbre Pompadour, Arbre aux anémones)
  • Stephanandra incisa
  • Physocarpus opulifolius
  • Symphoricarpos albus (Symphorine)
    nombreux fruits blancs, présents une bonne partie de l’hiver
  • Ilex verticillata (Houx verticillé)
    nombreux fruits rouges, présents tout l’hiver

Vivaces

Persistantes :

  • Bergenia cordifolia
    couvre-sol
  • Euphorbia amygdaloides var. robbiae (Euphorbe des bois)
  • Vinca minor (Petite pervenche)
    couvre-sol
  • Pachysandra terminalis
    couvre-sol
  • Liriope muscari
  • Tellima grandiflora
  • Hedera helix (Lierre)
    en couvre-sol ou pour garnir un mur – de nombreuses variétés disponibles
  • Hypericum calycinum (Millepertuis à grandes fleurs)
  • Blechnum spicant (Fougère)
  • Carex morrowii ‘Ice Dance’
    graminée, très résistante sous les arbres
  • Carex muskingumensis
    graminée, sol frais
  • Deschampsia cespitosa
    graminée
  • Helleborus niger

Caduques :

  • Aegopodium podagraria
    couvre-sol, peut même se consommer en salade
  • Anemone
    – Anemone canadensis,  parfaite sous les arbres fruitiers
    – Anemone nemorosa
  • Asperula odorata
    attention, elle a tendance à être envahissante
  • Tiarella, toutes les espèces
    Tiarella cordifolia : feuillage semi-persistant
  • Aquilegia (ancolie), toutes les espèces
  • Cyclamen hederifolium (de Naples)
    semi-persistant
  • Digitalis ferruginea (digitale ferreuse)
  • Geranium macrorrhizum, sanguineum, et x cantabrigiense
    tous semi-persistants
  • Hakonechloa macra
    graminée semi-persistante
  • Athyrium niponicum var. pictum
    fougère, mais non persistante
  • Pulmonaria (Pulmonaire), toutes les espèces
  • Iris sibirica (Iris de Sibérie)
  • Epidemium
    feuillage semi-persistant
    – Epimedium pinnatum ssp colchicum, très résistante
    – Epimedium × versicolor
    – Epimedium × rubrum