Pascal Cribier, architecte paysagiste

Pascal Cribier est né en 1953 en Normandie,. Il suit des études aux Beaux-Arts, puis obtient un diplôme d’architecte. Il enchaîne rapidement avec un emploi dans des pépinières. C’est suite de la découverte de cet univers des plantes qu’il devient paysagiste. Toutefois, depuis 1982 il ne saurait trancher pour dire s’il est plus architecte, paysagiste, ou jardinier.

Il se fait un nom avec le concours de l’aménagement des Tuileries, dans la continuité des travaux du Grand Louvre. Sur ce projet, il s’associe avec Louis Benech, autre paysagiste.

Lors de la conception d’un projet, Pascal Cribier s’attache à comprendre la façon dont les gens vont vivre le lieu. « Lorsqu’une atmosphère particulière vient surprendre quelques amis réunis au jardin, et qu’ils restent là à profiter de l’instant, on touche à l’essence du jardin. Il n’y a pas mieux que ces moments de poésie et d’émotion ».

Cet allergique aux longs palabres avec la maîtrise d’ouvrage, et aux lourdeurs hiérarchiques, a toujours su se passer d’ordinateurs et de téléphone portable. Très attaché au ressenti des lieux et des commanditaires lors de la conception d’un jardin, il s’élève contre la virtualisation des jardins conçus sur ordinateur par la nouvelle génération de paysagistes.

Ses aménagements paysagers vont du jardin intimiste de Pierre Bergé à Paris, jusqu’au vaste domaine d’Aramon dans le Gard, en passant par des destinations lointaines comme Bora Bora.

Le paysagiste reste humble face à son métier, et il déclare « quand on jardine, on n’est pas enivré par le vertige de soi ».

Piet Oudolf, architecte paysagiste

Piet Oudolf, avant d’être architecte paysagiste, était pépiniériste, spécialisé dans les plantes vivaces. Il a développé de nouvelles variétés, adaptées au paysagisme et à l’aménagement des espaces verts. Il continue de superviser cette activité, au sein de la société Future Plants.

Il réalise des jardins pour les particuliers et les collectivités, principalement en Angleterre, mais aussi aux Pays Bas, en Suède, ou encore aux USA.

Très inspiré par la nature, c’est dans les paysages sauvages qu’il puise son goût prononcé pour les ondulations de graminées, les effets de texture des vivaces. Ses jardins sont particulièrement beaux dans la lumière du soir, ou même sous le givre de l’hiver.
L’un des éléments typiques de son style est le topiaire en grande courbes souples, qui rappelle le mouvement naturel des collines.

Piet Oudolf s’est vu décerner de nombreuses récompenses en tant que paysagiste et horticulteur.

Louis Benech, architecte paysagiste

Né d’un père architecte et d’une mère passionnée par les plantes, Louis Benech, commence par suivre des études de droit. Son diplôme  en poche, il préfère finalement écouter sa passion, et s’engage comme apprenti en Angleterre, dans les renommées pépinières Hillier.

C’est là qu’il apprendra tout sur les plantes. Encore aujourd’hui, lorsqu’il cherche une précision sur une plante, c’est son vieux catalogue Hillier qui consulte.

Des lieux chargés d’histoire

Jardin des Tuileries, ParisEn 1990, alors qu’il vient juste de débuter son métier d’architecte paysagiste, un concours est ouvert pour l’aménagement du jardin des Tuileries. Il s’associe avec un ami paysagiste, Pascal Cribier. Contre toute attente, les deux concepteurs méconnus remportent le concours pour aménager ce jardin séculaire, initialement dessiné par Le Notre.

Louis Benech adore travailler dans des sites historiques. Jardin de château, propriétés luxueuses dans des lieux sublimes, sont ses terrains de jeu favori.
Mais il lui arrive aussi de créer, bénévolement, des jardins pour des HLM, des hôpitaux, ou des maisons de retraite.

La nature comme source d’inspiration

Pour le paysagiste, c’est grâce à la générosité de la nature que ses jardins sont appréciés. Il pense ce lieu commun un havre protecteur, dans un monde où tout s’est accéléré, où l’on peut apprécier ces moments « égoïstes et exquis, lorsqu’on est un peu seul. Ce lien entre la vie et nous, sans mots, sans grossièretés. »

Approche conceptuelle

Lorsque Louis Benech entreprend un projet, il s’intéresse d’abord à l’histoire du jardin. Il en dégage ensuite les points forts, puis s’intéresse aux habitudes présentes dans ce lieu. Il étudie le mouvement des circulations, les perspectives, le rapport entre espace et matière. Enfin, il s’attache à limiter l’entretien du jardin au maximum.

Sensibilité écologique

Le concepteur de jardin choisit toujours en priorité des plantes indigènes. C’est son expérience des terrains méridionaux qui lui a appris à travailler avec des plantes que l’on arrose peu.
Il milite contre les excès d’arrosage, et de traitement chimique.

Où voir des jardins de Louis Benech :

Né d’un père architecte et d’une mère passionnée par les plantes, Louis Benech,

commence par suivre des études de droit. Son diplôme  en poche, il écoute

finalement sa passion, et s’engage comme apprenti en Angleterre, dans les

renommées pépinières Hillier.
C’est là qu’il apprendra tout sur les plantes. Encore aujourd’hui, lorsqu’il cherche

une précision sur une plante, c’est son vieux catalogue Hillier qui consulte.

Des lieux chargés d’histoire

En 1990, alors qu’il vient juste de débuter son métier d’architecte paysagiste, un

concours est ouvert pour l’aménagement du jardin des Tuileries. Il s’associe avec

un ami paysagiste, Pascal Cribier. Contre toute attente, les deux concepteurs

méconnus remportent le concours pour aménager ce jardin séculaire, initialement

dessiné par Le Notre.

Louis Benech adore travailler dans des sites historiques. Jardin de château,

propriétés luxueuses dans des lieux sublimes, sont ses terrains de jeu favori.
Mais il lui arrive aussi de créer, bénévolement, des jardins pour des HLM, des

hôpitaux, ou des maisons de retraite.

La nature comme source d’inspiration

Pour le paysagiste, c’est grâce à la générosité de la nature que ses jardins sont

appréciés. Il pense ce lieu commun un havre protecteur, dans un monde où tout

s’est accéléré, où l’on peut apprécier ces moments « égoïstes et exquis, lorsqu’on

est un peu seul. Ce lien entre la vie et nous, sans mots, sans grossièretés. »

Approche conceptuelle

Lorsque Louis Benech débute un projet, il s’intéresse d’abord à l’histoire du

jardin. Il en dégage ensuite les points forts, puis s’intéresse aux habitudes

présentes dans ce lieu. Il étudie le mouvement des circulations, les

perspectives, le rapport entre espace et matière. Enfin, il s’attache à limiter

l’entretien du jardin au maximum.

Sensibilité écologique

Le concepteur de jardin choisit toujours en priorité des plantes indigènes. C’est

son expérience des terrains méridionaux qui lui a appris à travailler avec des

plantes que l’on arrose peu.
Il milite contre les excès d’arrosage, et de traitement chimique.

Un architecte paysagiste pour aménager votre jardin

Un architecte paysagiste transforme votre rêve de jardin en réalité. Il conçoit les plans pour aménager votre jardin, en choisissant les plantes qui conviennent à la fois à vos goûts et à votre terrain, en dessinant les massifs, mouvements de terrain, pavages, maçonneries… Il produit des plans techniques, des perspectives en couleur, et chiffre les coûts de l’aménagement du jardin. Le paysagiste conseil peut également assurer un rôle de maître d’œuvre en supervisant la réalisation des travaux.

Remarque :
Le terme « paysagiste » regroupe deux métiers.

  • L’« architecte paysagiste», que nous venons de décrire.
    Il est également appelé « paysagiste conseil», « paysagiste concepteur », ou « paysagiste DPLG » lorsqu’il est issu de certaines écoles.
  • L’« entrepeneur paysagiste » est le professionnel qui réalise des travaux de parcs et jardins (il plante, réalise les maçonneries, entretien le jardin…).